SAYENS s’investit à long terme aux côtés de la start-up en entrant à son capital

Après un programme de maturation dédié, SAYENS annonce le transfert d’une technologie très innovante de nanoparticules à SON, start-up issue de l’université de Bourgogne et entre à son capital. La SATT s’engage aux côtés de la jeune pousse dijonnaise et soutient ses ambitions de développement sur les marchés de la chimie fine et de l’industrie pharmaceutique. L’innovation transférée repose sur les travaux de recherche de trois chercheurs chimistes de l’université de Bourgogne, tous trois co-fondateurs de SON : Jérémy Paris, Docteur en Chimie spécialisé en nanotechnologies et CEO, Pierre-Emmanuel Doulain, Docteur en Chimie organique et CTO, deux docteurs Jeunes Chercheurs Entrepreneurs ; et Richard Decréau, Maître de conférences au sein de l’Institut de Chimie Moléculaire (Université de Bourgogne, CNRS), et conseiller scientifique de la start-up.

Produire des nanoparticules à double fonction tout en réduisant leur impact environnemental

Une toute nouvelle génération de nanoparticules, inédite sur le marché mondial, a été mise au point au cœur de la région Bourgogne-Franche-Comté. Grâce aux recherches de Jérémy Paris, Pierre-Emmanuel Doulain et Richard Decréau, il est désormais possible de produire de manière reproductible et hautement caractérisée des nanoparticules multifonctionnelles.

La technologie dite « nanohybride » qu’ils ont mise au point va révolutionner trois champs d’applications :

Diagnostic : elle permet la conception et la production de nanoparticules magnétiques bi-fonctionnelles d’oxydes de fer traçables par imagerie IRM et nucléaire, Thérapie : elle permet la conception et la production de nanoparticules magnétiques bi-fonctionnelles à propriétés théranostiques ouvrant ainsi la voie à de nouveaux traitements anti-cancéreux, Catalyse : elle permet la conception et la production de nanocatalyseurs magnétiques, ces nanocatalyseurs deviennent facilement récupérables et réutilisables, évitant ainsi des procédures complexes d’élimination/purification tout en diminuant fortement le coût de production.

Ces nanomatériaux nouvelle génération s’adressent, d’une part aux entreprises pharmaceutiques, dans le cadre du développement de nouveaux traitements ; et d’autre part aux industriels de la chimie fine dans le cadre de la fabrication de principes actifs et pour qui les nanocatalyseurs sont essentiels d’autant qu’ils réduisent la production de déchets et leur impact sur les ressources naturelles.

« Cette nouvelle génération de nanoparticules est rendue possible grâce à notre double innovation : innovation de procédé qui permet la construction de lots de nanoparticules reproductibles, pures et hautement caractérisées répondant aux normes de l’industrie pharmaceutique. Notre innovation de produits : les nanoparticules bi-fonctionnelles brevetées qui ont pour intérêt de présenter deux fonctions chimiques à leur propre surface, contrairement à celles qui existent actuellement sur le marché et qui n’en possèdent qu’une. L’intérêt de la double fonction réside dans la possibilité de combiner différentes modalités de lectures en imagerie, comme en thérapie » explique Pierre-Emmanuel Doulain, co-fondateur et CTO de SON.

Du scale-up de production réussi à la participation de SAYENS au capital

SAYENS a accompagné les trois chercheurs dans le développement de leur technologie nanohybride au travers d’un programme de maturation dédié. Cette étape de valorisation a sécurisé le procédé à l’échelle industrielle en démontrant la rapidité à laquelle les nanoparticules et les nanocatalyseurs recyclables peuvent être fabriqués. La maturation de la technologie a également confirmé que la récupération au stade préindustriel réduit les coûts de production. Enfin ce programme a permis de protéger mondialement les nanoparticules bi-fonctionnelles.

La technologie a été transférée, pour le compte de l’université de Bourgogne par la SATT, accélérant le développement de la start-up SON, signifiant « Synthesis Of Nanohybrids ».

SAYENS entre au capital de la start-up et concrétise à nouveau son engagement pour la valorisation des innovations issues de la recherche publique française. Après la participation au capital des start-up SINTERMAT (décembre 2018), Wittym (mars 2020), EpiLAB (février 2021), SON est en effet la quatrième start-up issue de résultats de recherche de l’université de Bourgogne à laquelle SAYENS prend part pour renforcer son développement.

Soutenue et accompagnée à sa création par l’incubateur DECA-BFC, la jeune pousse dijonnaise a pour objectif d’accompagner les industriels du médical, de l’environnement et de la catalyse sur la voie des nanotechnologies afin d’en faciliter leur intégration et adoption.

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SAYENS

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