un nouveau traitement pour les personnes atteintes de fibrose pulmonaire

La SATT Nord (Société d’Accélération de transfert de technologies) et ses partenaires français du Centre national de la recherche scientifique (CNRS) , de l’Université de Lille, de l’Institut Pasteur de Lille, de l’Université de Paris-Cité et partenaires italiens de l’Université de Pavie , s’engagent dans une collaboration et un accord de licence avec Boehringer Ingelheim dans le but de développer, en recherche clinique, un traitement innovant appelé K1K1 pour traiter les patients atteints de fibrose pulmonaire . Les fibroses sont responsables de plus d’un tiers de la mortalité dans le monde1. En particulier la fibrose pulmonaire idiopathique (FPI) est caractérisée par une progression rapide et une durée de survie moyenne de seulement 3 ans. Les symptômes comprennent un essoufflement pendant l’activité, une toux sèche et persistante, une gêne thoracique, de la fatigue et une faiblesse musculaire. Bien que considérée comme peu fréquente, la FPI touche pourtant 3 millions de personnes dans le monde2, principalement des patients de plus de 50 ans et affecte plus les hommes que les femmes3. Si les traitements actuels parviennent à ralentir le déclin de la fonction pulmonaire, il reste encore beaucoup de développements thérapeutiques à conduire pour assurer une meilleure qualité de vie au patient.

La protéine K1K1 induit des réponses anti-fibrotiques, régénératives et anti-inflammatoires en activant la signalisation dépendante du récepteur au facteur de croissance des hépatocytes (c-MET ou HGFR). Issue du génie génétique, la protéine K1K1 est constituée de deux copies du domaine kringle 1 (K1) du facteur de croissance des hépatocytes/facteur de dispersion (HGF/SF), l’agoniste naturel de c-MET. La SATT Nord a accompagné très tôt le consortium Franco-Italien pour transformer la preuve de concept de la dimérisation du domaine K1 en une potentielle innovation thérapeutique : le groupe du Pr. Ermanno Gherardi de l’Université de Pavie a conduit les recherches en biologie structurale et en ingénierie des protéines pour produire K1K1 et le groupe du Dr Oleg Melnyk Directeur de recherche CNRS au Centre d’Infection et d’Immunité de Lille (CNRS/ ULille / Pasteur Lille / CHU de Lille / Inserm) a généré les données initiales montrant le potentiel thérapeutique de la multimérisation du domaine K1 et caractérisé l’activité de K1K1 in vitro et in vivo.

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